Un récent sondage d’opinion system, montre que 45% des demandes de crédits sont refusées à cause du taux d’usure, (découvrez notre article sur le sujet)les professionnels de l’immobilier vont devoir travailler au plus vite le sujet pour suivre au mieux leurs clients en quête d’un crédit immobilier.
Qu'est-ce qu'un taux d'usure ? comment influence t'il les demandes de crédit ?
« Le taux d’usure a été instauré à la suite d’une demande des associations de consommateurs afin de protéger les emprunteurs. L’objectif étant d’éviter que les banques prêtent à des taux trop élevés par rapport à une moyenne accordée », rappelle Olivier Le Gallo, directeur général de Magnolia.
La Banque de France fixe à la fin de chaque trimestre le taux d’usure qui correspond au taux annuel maximum global (TAEG) que les établissements de crédit ont le droit de pratiquer lorsqu’ils accordent un prêt. Il est calculé par le taux moyen accordé durant le trimestre précédent plus une marge d’un tiers.
Malgré son efficacité du début, aujourd’hui, le taux d’usure peut se retourner contre le consommateur et poser problème. La raison ? Le taux d’usure est actuellement contradictoire de la réalité du marché « Personne n’avait imaginé à l’époque que le taux de crédits accordés moyen puisse évoluer aussi rapidement qu’aujourd’hui. En conséquence, la marge de manœuvre de 30 % est désormais rattrapée en seulement quelques mois. Le taux de crédit augmente désormais beaucoup plus rapidement que la mise à jour de ce taux d’usure qui est trimestriel », analyse le directeur général de Magnolia.
Pour faire face aux différents problèmes, l’association française des intermédiaires en bancassurance propose de repenser le mode de calcul du taux d’usure en augmentant de deux tiers l’assurance emprunteur ou de la mettre définitivement en dehors du calcul su TAEG.
Le rôle d’agent immobilier n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui, avec la conjoncture actuelle il joue le rôle de conseiller pour guider leurs clients dans leurs demandes de crédit.
Assurance emprunteur et TAEG : quelle incidence sur les demandes de crédit ?
Le TAEG tient compte de l’ensemble des coûts inhérents au crédit : assurance emprunteur, frais de dossier, taux d’intérêt du prêt, frais d’ouverture et de tenue de compte, frais de garantie. Le taux annuel maximum global permet ainsi d’évaluer de façon précise le coût total du crédit à l’avance. « Pour le consommateur, s’il existe peu de marge de manœuvre quant à la négociation du taux de crédit qui est encore à l’heure actuelle très bas ou encore à celle des frais de dossier, il en est tout autre de l’assurance emprunteur qui est le plus souvent proposée par la banque elle-même et qui est très coûteuse. En général, l’assurance sur un crédit d’une vingtaine d’années est à un taux moyen de 0,40 %, ce qui induit des frais importants puisque celui-ci vient en cumul du taux de crédit », souligne Olivier Le Gallo (Directeur Général Groupe Magnolia).
La solution proposée par le directeur général de Magnolia ? : « Souscrire une assurance en délégation, c’est-à-dire faire appel à un organisme tiers qui sera en mesure d’assurer le crédit, et ainsi obtenir l’offre la plus intéressante du marché en faisant jouer la concurrence. Il est tout à fait possible de trouver des assurances deux à trois moins chères que celles des banques tout en bénéficiant du même niveau de garantie », met en avant Olivier Legallo ( Directeur Général Groupe Magnolia). Grâce à cette mécanique de délégation d’assurance, il est ainsi parfois possible de repasser sous le taux d’usure.